mercredi 3 décembre 2014

Chronicle's time #8, Zombie Ball de Paolo Bacigalupi

Salut tous !



Aujourd'hui on se retrouve pour une petite chronique d'un bouquin que j'ai pas adoré. Oh non. Je l'ai SURKIFFÉ SA RACE. Humhum... Je me calme promis. Donc comme vous l'aurez surement compris dans le titre, je vous propose une chronique de Zombie Ball de Paolo Bacigalupi aux éditions Au Diable Vauvert. Je l'ai acheté par pure curiosité... J'avais déjà lu un de ses livre : L'Alchimiste de Khaim et je l'avais tellement aimé que je me suis dit qu'il fallait que j'en lise un autre. Et c'était pas gagné d'avance... Je déteste les histoires de zombies. Sinon je l'ai acheté en librairie au prix de 15€. 




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Résumé :  Comment stopper une invasion de zombies avec des battes de Baseball ? Rabi, Miguel et Joe jouent près de l'abattoir de la ville, il s'en dégage une terrible puanteur. Les adolescents mènent l'enquête et découvrent que l'alimentation toxique des vaches les transforme en Zombies ! Les fast-foods de la région regorgent de burgers contaminés...

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Mon avis : Une petite merveille ! Paolo Bacigalupi nous régale une fois de plus avec un de ses romans engagé et jubilatoire. Une apocalypse zombie ? Vu et revu me direz vous ? Mais c'est tout le contraire qu'il se passe ici. Malgré un statut de roman jeunesse, Zombie Ball est chargé de messages politiques et sociaux qui remettent en cause la société américaine. Le message le plus évident est, sans aucune doute, de mettre en garde contre ce qui se trouve dans nos assiettes. Après tout, l'apocalypse zombie commence bien dans un abattoir peu scrupuleux qui ne se soucie que de ses bénéfices. Mais ce n'est pas tout, oh non. L'auteur nous livre ici une critique acerbe de la politique d'immigration aux États-Unis à travers le personnage de Miguel, adolescent dont les parents sans papiers ont été renvoyés au Mexique, le laissant seul chez son oncle dans une situation toute aussi irrégulière que ses parents. Ce roman est une apologie de l'entraide et de l'acceptation de l'autre, tout autant qu'un roman complètement déjanté au service du bio. Il faut bien l'avouer, l'humour et les références geek ne gâchent aucunement le plaisir que l'on ressent à la lecture de ce petit bijou du roman apocalyptique jeunesse. Et puis... Les protagonistes sont tous complètements fous. Un Indien fan de statistiques, un Mexicain qui ne pas espagnol mais qui n'hésite pas à user de ses poings et un parfait petit Américain complètement perdu dans son monde de jeux vidéos et de comics... L'équipe de choc ! Le tout servit bien sûr avec l'écriture claire et fluide de Paolo Bacigalupi pour couronner le tout.
Comme vous l'aurez compris, si vous aimez les zombies, les histoires farfelues et engagées, foncez ! (Mais n'oubliez pas votre batte... Vous pourriez en avoir besoin.)

En bref : Je n'ai qu'un mot : Allez-y les yeux fermés ! C'est sublime.

Et puis comme je voulais faire un truc un peu nouveau sur mon blog je vais dès à présent vous proposer quelques citations du livre qui vous donnerons l'eau à la bouche !

Carnet de citations : 

  • « Perdre ça craint. »
  • « Adultes responsables. Il faut bien l'admettre. Ils disent qu'ils sont responsables, mais la moitié du temps, ils empirent les choses, et l'autre moitié, ils sont tellement débiles qu'on n'a plus besoin d'eux. »

                                   

Ps : Cette chronique est à la base un travail dans le cadre de mes cours de librairie. Je l'ai donc rédigé en cette optique et publié dans un autre blog dédié à nos travaux. Dans un soucis de ne pas vous faire croire au plagiat, je vous mets ici le lien vers ce blog qui sera tenu à jour jusqu'à décembre et dont je ne suis pas là seule contributrice.

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